Chapelle Sainte-Croix
Michel Hauser est né le 4 décembre 1955. Marié, père de trois fils adultes, il est établi à Porrentruy, d’où il est originaire.
Engagé auprès de l’Office du patrimoine historique de la République et Canton du Jura dès novembre 1979, Michel Hauser y exerce d’abord la fonction de conservateur des monuments historiques du Canton du Jura. Puis, de 1996 à sa retraite en janvier 2015, il est chef de l’Office du patrimoine historique de la République et Canton du Jura, devenu en 2003 l’Office cantonal de la culture.
Au plan national, Michel Hauser a fait partie de l’Association des conservateurs suisses de monuments historique et fut membre de la Commission fédérale des monuments historiques. Il est l’auteur de divers articles et publications ayant trait à l’histoire, à l’histoire de l’art et de l’architecture ainsi qu’à la conservation des biens culturels dans le canton du Jura.
Confier l’histoire d’une chapelle à un historien aussi précis et informé que Michel Hauser, c’est, assurément, aller au-delà de l’édification d’une chapelle, fût-elle du XVe siècle. C’est aborder l’histoire du lieu, de commune, de région, voire l’ histoire européenne dont elle fut le témoin. Elle fut dégradée par les belligérants de Guerre de Trente ans et par les révolutionnaires de fin du XVIIIe siècle. Elle servit de point de rencontre des commis d’Ajoie hostiles aux décisions du Prince-Evêque au cours des années 1730-1740. Suprême outrage, elle eut même à craindre sa destruction par l’autorité paroissiale elle-même.
Heureuse paroisse pourtant qui trouva au cours des siècles les hommes et les moyens pour sauver et agrandir un édifice qui passa du petit oratoire isolé pour la prière dans campagne d’Ajoie (CH) à l’imposante chapelle dédiée à Sainte Anne et à Marie, accueillant pèlerins en procession par les champs, la croix portée lors de rogations.
Michel Hauser nous invite ainsi à parcourir l’histoire singulière de cette chapelle, histoire que prolongent assidûment des contemporains qui ont à cœur de protéger leur patrimoine, ne serait-il que de pierre et de ciment.
Suivons-les !
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